Congrès et centre de santé au Complexe Sacré-Coeur
IMMOBILIER. Propriétaire du Complexe Sacré-Cœur, Peter Cafaro veut développer le créneau des médecines douces et des soins de santé dans ces aires que quitteront bientôt les frères. «Je souhaiterais en faire un centre de santé.»
Au bout du fil, il explique qu’il n’a pas l’intention de transformer les lieux, conservant à peu près tels quels les chambres, les bureaux du centre administratif et la chapelle.
Le mobilier et des éléments du décor disparaîtront, mais, explique-t-il, aucune cloison ne sera abattue et il conservera le cachet des pièces. La chapelle, par exemple, pourrait accueillir des concerts.
Il a estimé à 50 000 pieds carrés ces espaces qu’occupent les frères aux troisième et quatrième étages, ce qui représenterait environ le tiers de la superficie totale du bâtiment.
M. Cafaro soutient que la proximité de l’hôpital et l’environnement naturel du Complexe favorisent ce créneau du bien-être, espérant louer des cabinets à des thérapeutes (massothérapie, acupuncture, etc.), même à des dentistes.
Cette nouvelle vocation s’inscrirait en complémentarité des activités, réceptions, séminaires, congrès, banquets qui s’organisent au Complexe Sacré-Cœur depuis cinq ans et qui font travailler une vingtaine de personnes, dirigées par Michaël Vincent.
La dernière fois que M. Cafaro s’était rendu à Victoriaville pour y rencontrer la presse et annoncer la transformation du gymnase du Complexe en centre de congrès, il avait lancé l’idée de construire un établissement hôtelier sur le terrain faisant face au gymnase.
Il n’a pas renoncé à cette idée, mais il nuance la nature du type d’hébergement qu’il souhaiterait pouvoir offrir.
Il parle plutôt d’un projet de type «auberge» où, à plus bas prix que dans un hôtel, les participants à un tournoi sportif, les invités à une noce ou à une fête familiale pourraient se loger.
Comme il l’avait fait en 2014, il répète qu’il n’est pas un «opérateur d’hôtels». «Je suis un gars de développement immobilier», ouvrant de nouveau sa porte à un promoteur ayant de l’intérêt à exploiter une auberge sur les 160 000 pieds carrés de ce terrain situé tout en bordure du boulevard des Bois-Francs et où, jadis, se trouvait la patinoire des frères.